1er Mai, l’argent ne tombera pas du ciel : allons le chercher !

vendredi 29 avril 2022
par  CGI
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Une fois encore, le président vient d’être réélu non pas par adhésion à son programme mais par rejet des thèses de l’extrême droite et au milieu d’une vague d’abstentions, de bulletins blancs et nuls.

Les difficultés à vivre sont les préoccupations majeures et ne trouvent aucune réponse dans cette élection.

Ce 1er Mai 2022, journée des droits des travailleurs, est une tribune pour affirmer notre détermination à obtenir davantage de justice sociale.

 Partage de la richesse produite

Les caisses des entreprises, notamment dans nos secteurs banques et assurances,
sont pleines. Après une année 2021 conclue par des résultats « historiques », les salariés n’ont reçu que des miettes.

Les plus modestes n’arrivent plus à joindre les deux bouts quand ceux qui vivaient dignement de leur travail voient leur niveau de vie baisser inexorablement.

Les salaires stagnent depuis des années, l’inflation est à 4.5%.

Et que nous propose-t-on lors des NAO de branche ?

1% au Crédit Agricole Mutuel, sur une part seulement de notre salaire, soit moins de 1% en réalité !

Pourtant, par ailleurs, jamais le niveau de richesses accumulées n’a été aussi élevé.

Il est évident que l’argent ne tombera pas du ciel : alors allons le chercher !

 SANTE

Nous venons de traverser une crise sanitaire historique qui a démontré toute l’importance d’avoir un système de soin à la hauteur des enjeux de ce monde.

Ce système de soin, en France, est financé par la Sécurité Sociale à laquelle chacun devrait cotiser selon ses moyens pour que TOUS soient pris en charge selon ses besoins, système qualifié comme le meilleur au monde ...

Mais nous avons été confrontés à l’indigence de nos hôpitaux qui, faute de moyens suffisants, nous a contraint à des confinements à répétition avec des conséquences économiques et sociales catastrophiques.

Le personnel soignant nous avait pourtant alerté maintes fois ... en vain.

Année après année, les exonérations de cotisations sociales offertes à nos employeurs, qui n’en ont aucun besoin au regard des résultats qu’ils engrangent, organisent le déficit qui justifie ensuite la restructuration des hôpitaux.

En janvier 2018, plutôt que motiver des augmentations de salaire indispensables, le gouvernement a choisi de supprimer nos cotisations maladie pour nous donner l’illusion d’un salaire meilleur.

Outre, la réduction des moyens des hôpitaux que cela engendre, nous sommes aussi confrontés à des déremboursements successifs qui nous obligent à financer, par ailleurs, des complémentaires santé toujours plus chères.

Et le prix de la complémentaire santé n’est pas adossé aux moyens de chacun, contrairement à la Sécurité sociale. Le niveau de prise en charge d’une complémentaire santé dépend du niveau de contrat que nous sommes en capacité de payer ... ou pas !

L’augmentation du salaire net, encore affichée au bas des fiches de paie, n’est qu’un leurre, la cotisation sociale est en elle même déjà une part de notre salaire qui nous ouvre des droits, des droits identiques quelle que soit notre contribution, des droits précieux.

Obtenir de réelles augmentations de salaire, c’est garantir l’accès aux soins et à la retraite une fois encore menacé !

Exigeons aussi la suppression des exonérations de cotisations pour les entreprises qui réalisent des bénéfices.

 Temps de travail

La semaine de 32h00 : pour travailler moins, travailler mieux, travailler toutes
et tous et ainsi améliorer la qualité de vie, créer de l’emploi, voilà qui devrait nourrir de saines discussions.

Dans nos secteurs, les réorganisations, suppressions de postes, les délocalisations sont des machines à fabriquer de la souffrance au travail.

La réduction du temps de travail est un levier incontournable pour l’amélioration
des conditions de travail de toutes et tous.

 Un 1er mai pour porter nos exigences

  • Agir et se mobiliser ce 1er mai, c’est porter l’exigence sociale et environnementale au cœur des politiques publiques et des intérêts néolibéraux.
  • C’est agir pour notre système de protection sociale, gagner le retour à une retraite à taux plein à 60 ans et avant pour les métiers pénibles,
  • C’est porter l’augmentation du Smic, l’augmentation des salaires et des pensions en proportion ...

Bref, c’est agir tant en direction du gouvernement que du patronat pour gagner un monde de progrès social et de paix !

Revendiquons fièrement nos valeurs historiques : la fraternité, la tolérance et l’unité des travailleuses et des travailleurs.

L’heure est bien à la reconnaissance de la valeur « travail », à la juste rémunération de celui-ci et de notre système solidaire de protection sociale par le salaire brut.

Toute augmentation du salaire net par l’abaissement des cotisations sociales est à combattre, car c’est l’ensemble de notre protection sociale qui s’en trouverait fragilisée (retraite, assurance chômage, santé).

Parce que rien ne nous sera donné, il faut nous organiser pour agir au sein de nos entreprises, de nos services ou de nos lieux de vie.

Agir ensemble pour obtenir satisfaction, c’est possible en s’organisant au sein de la CGT alors la question de l’adhésion à la CGT doit être posée !

En ce 1er Mai, rejoindre les cortèges et rejoindre la CGT c’est un premier pas pour gagner une vie meilleure !


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