Réorg MOE-ED : ne lâchons rien !
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Pas de consultation au CE du 27 février 2014 : oui mais ...
Que disent les élus aux CHSCT sur cette réorganisation ?
A l’issue de la réunion dite « technique  », créée de toute pièce par la Direction en lieu et place d’une réunion d’information qui aurait imposé le délai réglementaire de convocation (15 jours), les élus des CHSCT n’en savaient guère plus que les salariés informés collectivement. Pour remplir leur mission d’analyse des conséquences de cette réorganisation sur les conditions de travail et la sécurité des salariés au regard des risques psycho-sociaux entre autre, les élus demandaient des compléments et notamment les plans de charge avant et après par unité et le plan d’accompagnement des salariés soumis à des changements et les prévisions de départs en retraite.
La Direction n’a pas fourni ces éléments et le 25 février les CHSCT, convoqués de manière régulière pour une information et consultation, ne pouvaient rendre un avis en l’absence de certaines informations indispensables à leur travail. La Direction estime avoir donné tous les éléments et être parvenue au bout du processus de consultation mené, selon elle, dans le respect des règles :
En somme la Direction passe outre l’avis des élus CHSCT !!
Que disent les élus au Comité d’Entreprise ?
La Direction souhaitait inscrire à l’ordre du jour de la plénière du 27 février, la consultation des élus sur la réorganisation MOE-ED mais, dans un élan unanime, les élus ont refusé d’inscrire ce point à l’ordre du jour, estimant qu’un complément d’information était indispensable et faisant valoir un délai insuffisant (fixé par la loi) entre leur consultation et leur information de l’avis rendu par les CHSCT (ils espéraient encore pouvoir disposés de cet avis !!) Le CE de février devait donc poursuivre leur information …
Mais aujourd’hui, lors de la reprise de séance après le déjeuner, les élus n’ont pas pu continuer à poser leurs questions : faute de disponibilité du Directeur des Etudes à qui avait été confiée cette mission. Le Directeur général, pourtant présent en qualité de Président, ne pouvait, semble-t-il, poursuivre l’échange à ce sujet et les questions amenées par les élus le matin n’avaient pas toutes reçus de réponse :
- nombre de postes/unité : c’est-à -dire l’organigramme cible ?
- estimation des départs en retraite en 2014 et 2015 ?
- impacts économique de la réorganisation ?
- plan de charge des services et unités ?
- ventilation des 45 recrutements annoncés dans les services et unités ?
- plan d’accompagnement aux changements ?
Et la Direction aurait voulu imposer un recueil d’avis le 07 Mars... et en visio !
Dans un nouvel élan unanime, les élus ont encore fait valoir NOS DROITS à disposer d’une information complète et du délai réglementaire.
La Direction n’a pour l’heure retenu que les aspects logistiques, voudrait-elle passer en force ?
Et que disent vos représentants CGT ?
Ce projet veut initier une réelle mutation d’organisation et de fonctionnement.
La filière Etudes est partitionnée en Directions, Services et Unités sans que soient définis les postes en nombre et qualité (emplois) pour accomplir le travail et répondre aux besoins des projets des Caisses régionales.
La grille fournie n’est qu’une simple ventilation des salariés aujourd’hui présents dans les unités conservées et pour certaines modifiées (dénomination, périmètre, localisation).
Rien ne garantit que les départs soient remplacés, rien ne garantit que les renforts donnés un jour demeurent donc
Rien ne garantit votre poste.
Ce tour de passe-passe permet aujourd’hui de supprimer aux Etudes autour de 150 postes d’une organisation présentée aux administrateurs des Caisses régionales et à tous les élus des CE des Caisses régionales et des ex-GIE comme l’organisation nécessaire pour réaliser les travaux informatiques souhaités par les Caisses régionales et validés par leurs administrateurs dans le cadre de la restructuration vers un SI Unique et pour atteindre 100 000 jours hommes de développement ensuite (soit 160 000 jours hommes TTC).
- aucune éventuelle baisse du carnet de commande des Caisses régionales n’est par ailleurs annoncée :
- le budget annuel nécessaire aux réalisations a été réévalué en 2012 à 13% de plus
- et encore 5% de plus ont été mis sur la table pour augmenter le plan projet 2014 (soit 30 000 jours en plus) afin de répondre à une partie seulement de nouvelles attentes des Caisses régionales confrontées au principe de réalité après les bascules …
Ces budgets n’ont-ils vocation qu’à alimenter toujours plus de prestation externe ?
Effectif moyen 2013 : 850 personnes, c’est plus que n’emploient les Etudes avec 751 personnes …
- aucune information n’est donnée concernant la nouvelle répartition des charges de travail et les impacts sur la planification du plan projets 2014 et les suivants de la réorganisation présentée pour les Etudes…
- il est clairement exprimé que rien ne garantit, au motif d’un volume d’activité fluctuant, le maintien a minima d’un nombre de postes et donc des effectifs présentés aujourd’hui …
- la Direction se dit même dans l’incapacité de communiquer une estimation des départs en retraite
- la Direction se cantonne à estimer le besoin de recrutement à seulement 45 personnes sur les deux années à venir
Le nombre de salariés de 62 ans et plus en 2014 est a minima de 40 et pas loin de 2 fois plus avec les détachés !
- le plan de formation soumis à la consultation du CE, loin d’être un investissement de l’entreprise rassurant quant à sa pérennité, ne prévoit rien de particulier pour répondre aux besoins des réorganisations annoncées (Etudes, ISI-PROD, CAT/CAS) … Ce plan, jamais complètement réalisé (autour de 60% pour 2013) est progressivement calé autour de ses réalisations précédentes pour atteindre en 2014 à peine plus que celui que prévoyait ex-AMT avant la fusion des GIE informatiques.
Difficile d’être au four et au moulin ! Pas très rassurant pour l’avenir de nos emplois…
- la réorganisation d’ISI-Prod (présentation déjà annoncée en mars) se déroulera sur les mêmes critères !
- la fusion de CAS dans CAT poursuivra le grand ménage de printemps initié !!
Accepter la restructuration NICE, c’était faire un pas dans cet entonnoir.
Néanmoins nous devons réagir :
- Pour préserver nos conditions de travail immédiates
La CGT dit STOP nous ne ferons pas plus avec toujours moins
Nous voulons un nombre de postes internes cohérent avec le plan pluriannuel
Nous voulons les recrutements nécessaires à pourvoir les postes vacants
- Pour ne pas devenir les brebis que l’on change d’enclos à souhait
[marron]La CGT dit STOP aux changements incessants et subis
qui conduisent à réduire à néant toute expertise[/marron]
- Pour imposer la formation professionnelle obligatoire et indispensable à nos métiers
La CGT dit STOP à « l’enrichissement par les changements » avancé par la Direction qui n’est que formation sur le tas des opérations bouche trou imposées
- Pour démontrer notre potentiel à fabriquer et maintenir les outils de qualité nécessaires et attendus par les agents des Caisses régionales
La CGT dit STOP à l’externalisation progressive de nos activités et métiers
Nous voulons rendre à notre entreprise les perspectives d’avenir
que les manÅ“uvres successives de la Direction risquent de « limiter  ».
La CGT appelle les salariés à se mobiliser pour notre avenir professionnel
[marron]Rejoignez la CGT pour faire valoir votre droit d’expression
Et dire NON à la suppression du poste qui demain sera le nôtre ![/marron]
Il est encore temps de signer la pétition en ligne contre la destruction des emplois au Crédit Agricole, elle n’est pas là par hasard !!
Nous sommes tous concernés.